CENPA-171~08 |
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LA LUTTE POUR LTNDÉPFNIMNO V \ MOZAMRIQUF 15 en plus pauvres, alors que les Blancs étaient de plus en plus riches Plus les Noirs s'efforçaient de s'insérer dans le mode de Vie européen, plus les lo»s portugaises qui joua.— f >otre eux se resserraient ds se sentaient lèses Ators qu'auparavant les Portugais avaient parlé de « civiliser Noirs grâce à une s- lation qui exigerait un certain ni d'enseignemer * - » te culture, ils en étaient maintenant a réduire les n qui eussent peut-être permis à au moins un petit nombre d Africains d'acquérir le bagage nécessaire à leur entrée <1d - I appareil du pouvoir. En reaction contre une telle situation, les Africains commencerez t a s organiser en associations déguisées sous forme d'organisations civiques d'aide mutuelle. Mais, de temps en temps, ces groupements étaient amenés à revendiquer les droits que leur contestaient les Blancs, et chaque fois le gouvernement portugais les écrasait impitoyablement. Dès le début de ce siècle, alors que les Portugais eux-mêmes étaient encore en tram de tâtonner vers un système de gouvernement plus démocratique que par le passé, bien des groupements africains virent le jour un peu partout dans le pays, et formèrent des organisations visant ouvertement à l'émancipation politique. )e fais ici allusion à des organisations telles que l'« Associaçao Africana » et le « Centro Associativo dos Negros de Moçambique », dont la composition tendait à refléter le préjugé de couleur entre les soi-disant mulâtres ou « mixtos » et les Africains autochtones. Plus tard, toutefois, le gouvernement portugais réussissait à mettre la main sur ces organisations, à en évincer les meneurs d'esprit le r'us nationaliste, et à y installer comme dirigeants ses propres hommes de paille. Bien que ces deux associations africaines existent encore aujourd'hui elles sont routi t aa b«en entière ment contrôlées par le gOuv< eur< iingéants n'osent pas montrer le i timents réels a l'ég d de la situation. Quoiqu'il en sot piles ne sont absolu i pas ce qu'on pourrait appeler de« organisations popul Hans la mesure où justement e e servent aucune * tangible pour la grande majorité es Africains Ce t tout au plus, que de simples tubs » sociaux ois, appelés fréquemment à joindre leurs slogans ai e -r militarisé des fidèles de Salazar, cornue en attend d'eux :1e temps en temps 'e régime actuel.
Object Description
Title | La lutte pour l’indépendance au Mozambique, 1963 |
Description | French version of the essay The struggle for independence in Mozambique by Eduardo Mondlane translated by Bertrand Liana and published as an article in the quarterly magazine "Présence Africaine", no. 48, p. 251-271, 1963/64. Contents: Premiers contacts avec le Portugal (p. 8); La conquête portugaise des Etats-cites et de l'intérieur du pays (p. 9); L'exploitation économique (p. 13); Renaissance du Nationalisme (p. 14); Le mouvement de libération nationale (p. 17); L'unité autour du FRELIMO (p. 25); Le programme du FRELIMO (p. 26). |
Subject (lcsh) |
Nationalism -- Mozambique Self-determination, National Mozambique -- History Portugal -- Politics and government -- 1933-1974 |
Geographic Subject (Country) | Mozambique |
Geographic Subject (Continent) | Africa |
Geographic Coordinates | -18.6696821,35.5273356 |
Coverage date | 1497/1963 |
Creator | Mondlane, Eduardo C. |
Editor | Editions Présence Africaine |
Publisher (of the Digital Version) | University of Southern California. Libraries |
Date created | 1963-03 |
Date issued | 1905-05-16 |
Type | texts |
Format | 24 p. |
Format (aat) | articles |
Language | French |
Contributing entity | University of Southern California |
Part of collection | Emerging Nationalism in Portuguese Africa, 1959-1965 |
Part of subcollection | Mozambique Collection |
Rights | The University of Southern California has licensed the rights to this material from the Aluka initiative of Ithaka Harbors, Inc., a non-profit Delaware corporation whose address is 151 East 61st Street, New York, NY 10021 |
Physical access | Original archive is at the Boeckmann Center for Iberian and Latin American Studies. Send requests to address or e-mail given. Phone (213) 821-2366; fax (213) 740-2343. |
Repository Name | USC Libraries Special Collections |
Repository Address | Doheny Memorial Library, Los Angeles, CA 90089-0189 |
Repository Email | specol@usc.edu |
Filename | CENPA-171 |
Description
Title | CENPA-171~08 |
Filename | CENPA-171~08.tiff |
Full text | LA LUTTE POUR LTNDÉPFNIMNO V \ MOZAMRIQUF 15 en plus pauvres, alors que les Blancs étaient de plus en plus riches Plus les Noirs s'efforçaient de s'insérer dans le mode de Vie européen, plus les lo»s portugaises qui joua.— f >otre eux se resserraient ds se sentaient lèses Ators qu'auparavant les Portugais avaient parlé de « civiliser Noirs grâce à une s- lation qui exigerait un certain ni d'enseignemer * - » te culture, ils en étaient maintenant a réduire les n qui eussent peut-être permis à au moins un petit nombre d Africains d'acquérir le bagage nécessaire à leur entrée <1d - I appareil du pouvoir. En reaction contre une telle situation, les Africains commencerez t a s organiser en associations déguisées sous forme d'organisations civiques d'aide mutuelle. Mais, de temps en temps, ces groupements étaient amenés à revendiquer les droits que leur contestaient les Blancs, et chaque fois le gouvernement portugais les écrasait impitoyablement. Dès le début de ce siècle, alors que les Portugais eux-mêmes étaient encore en tram de tâtonner vers un système de gouvernement plus démocratique que par le passé, bien des groupements africains virent le jour un peu partout dans le pays, et formèrent des organisations visant ouvertement à l'émancipation politique. )e fais ici allusion à des organisations telles que l'« Associaçao Africana » et le « Centro Associativo dos Negros de Moçambique », dont la composition tendait à refléter le préjugé de couleur entre les soi-disant mulâtres ou « mixtos » et les Africains autochtones. Plus tard, toutefois, le gouvernement portugais réussissait à mettre la main sur ces organisations, à en évincer les meneurs d'esprit le r'us nationaliste, et à y installer comme dirigeants ses propres hommes de paille. Bien que ces deux associations africaines existent encore aujourd'hui elles sont routi t aa b«en entière ment contrôlées par le gOuv< eur< iingéants n'osent pas montrer le i timents réels a l'ég d de la situation. Quoiqu'il en sot piles ne sont absolu i pas ce qu'on pourrait appeler de« organisations popul Hans la mesure où justement e e servent aucune * tangible pour la grande majorité es Africains Ce t tout au plus, que de simples tubs » sociaux ois, appelés fréquemment à joindre leurs slogans ai e -r militarisé des fidèles de Salazar, cornue en attend d'eux :1e temps en temps 'e régime actuel. |
Archival file | Volume28/CENPA-171~08.tiff |