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L'éducation ne représente pas un sou
ci pour le colonialisme portugais; ainsi si nous retenons comme indica
tion le pourcentage du budget consacré à l'enseignement nous trouvons;
en 1950 les dépense
1'enseignement
éducation représentaient 1,3$ des dépenses totales,
1 '
m  1959, 4,3$ en 1961, 4$ en 1962.
Pour le Portugal, l'africain s'identifie au sauvage
Les infrastructures de l'enseignement colonial dépendent et des rapports sociaux existants au Mozambique et de l'idée que le Portugal se fait de l'africain, de son histoi
re, culture et civilisation.
Depuis toujours que le colonialisme
portugais a voulu considérer ( et il considère désormais) l'africain
en général et le mozambicain en particulier, comme une espèce de sous
-homme, un être vide de pensée, de culture, d'histoire, une sorte d'
avorton de la nature.
Au niveau de l'éducation la pensée
portugaise se reflète par l'interdiction de l'usage des langues afri
caines dans l'éducation, dans les moyens de diffusion. Les programmes
de l'enseignement, surtout ceux qui concernent l'histoire, la géographie la litérature, ne sont que la reproduction de ceux appliqués au
Portugal. L'écolier, ou l'élève africain ne pourront rien apprendre
ni de leur culture, ni de leur histoire, car à priori cela n'existe pa^
chez les
per tout
sauvages;
lien
l'éducation portugaise, veut, coûte qui coûte, cou
et dialogue
entre le lettré et l'illetré.
L'éducation a pour b .t unique la cré
ation d'une couche intermédiaire, fidèle au Portugal, destiné aux ta
ches inférieures de l'administration, du.commerce, de l'industrie, li
mitée qualitativement et quantitativement, à fin de ne pas concurrencer le colon et émmigré portugais, semi-analphabets, sinon analphabets.
Le Peuple Mozambicain se bat aussi pour l'éducation
Le mozambicain s'est toujours battu
pour accéder à une vraie culture, dans le passé, les rares lettrés et
intelectuels mozambicains se battaient pour la création des écoles,
pour aider les rares qui accédaient à l'enseignement. Mais cette lutte
était vaine, aujourd'hui elle se fait de façon différente.
Ainsi le combat des étudiants mozam
bicains et leur organisation l'UNEMO, qui en étroite liaison avec le
FRELIMO ont réussi à envoyer dans des universités plus d'une centaine
de jeunes, et oeuvrent pour élever le niveau technique et culturel des
militants et de la jeunesse, s'efforcent d'alphabétiser les masses mo-
zambicaines. Ainsi et surtout la décision du Peuple mozambicain a pren
dre les armes, ^pour chasser à tout jamais le colonialisme et l1imperia
lisme causes réelles de l'obscurantisme.
L'appui
libération nationale, et à la lutte armée,
pour les étudiants et intelectuels mozambicains, comme
en étant une date historique dans le mouvement de
aussi une date mémorable pour ceux qui se battent pour
culture au Mozambique.
++
++++
++++++
+ +++
+ +
tout
aus s:
cation et
unanime apporté à la lutte de
que le 25 Septembre,
pour le Peuple,
libération est
une vraie édu-