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- 28 - MOZAMBIQUE EDUCATION BUT OBSCURANTISME- Pour le colonialisme portugais, l'a fricain n'est qu'un outil qu'il peut utiliser à sa guise, afin d'augmenter ses profits. L'enseignement et formation de l'africain n'intéresse le colonialisme portugais, que dans la mesure ou il peut s'offrir à bon marché, des éléments intermédiaires entre lui et la communauté africaine. Cas même unique dans l'histoire du coloni alisme, le Portugal est le seul colonisateur qui se décharge officiellement "du fardeau" de l'enseignement des populations, en faveur d'une organisation privée - l'Eglise Catholique. Les lois portugaises qui régissent l'enseignement ne semblent obéir à un autre but que celui de créer le maximum de barrières entre•l'africain et les bancs des écoles. Imprégné d'une profonde conviction de racisme.le colonialisme portugais ne regarde l'africain qu'avec me pris, méfiance et convoitise sur les profits que son travail esclave est en mesure de lui offrir. Les barrières dressés contre l'africain Le colonialisme portugais a crée,de toutes pièces, pour l'africain, une barrière - celle de l'enseignement dit élémentaire. La loi n°238 (15.V.30) déclarait que le but de cet enseignement était "d'amener graduellement l'indigène de la vie sauvage vers la vie civilisée..."En 1961 avec l'abolition du statut de "l'indigène" ce décret fût révoqué en faveur d'un autre (décret n°15 971 du 3.III.62), qui change le nom de l'enseignement (jadis "rudimen taire, désormais d'adaptation), mais maintient toutes les autres manifestations de l'ancien enseignement élémentaire (ou rudimentaire). Le but de cet enseignement est tout simplement d'empêcher à l'africain l'accès à l'enseignement primaire; cet enseignement, obligatoire pour les africains, est une forme, enco re déguisé de travail forcé; il est confié entièrement à l'Eglise Catholique, depuis la signature du Concordat avec le Saint Siège (Decc Loi n° 31.027 du 5.V.41, art.66). L'élève de cet enseignement il fait tout - travaille gratuitement dans les champs et ateliers des missions, il fait tout sauf étudier. Ainsi sur quelques 400.000 élèves, to us les ans, il n'y a que 6.000 de reçus dans les examens - un taux de rendement inférieur à 17 per 1.000. Si nous savons que l'accès à l'école primaire est interdit aux élèves en dessus de 13 ans, nous comprennons vite pourquoi l'africain, il doit croupir des années dans les éooles d'adaptation. En 1963 il n'y avait que 311 écoles primaires au Mozambique, plus exactement 1 école pour 2.430Km2, 1 éco • o o o o / / o o O O t
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Title | CENPA-100~30 |
Filename | CENPA-100~30.tiff |
Full text | - 28 - MOZAMBIQUE EDUCATION BUT OBSCURANTISME- Pour le colonialisme portugais, l'a fricain n'est qu'un outil qu'il peut utiliser à sa guise, afin d'augmenter ses profits. L'enseignement et formation de l'africain n'intéresse le colonialisme portugais, que dans la mesure ou il peut s'offrir à bon marché, des éléments intermédiaires entre lui et la communauté africaine. Cas même unique dans l'histoire du coloni alisme, le Portugal est le seul colonisateur qui se décharge officiellement "du fardeau" de l'enseignement des populations, en faveur d'une organisation privée - l'Eglise Catholique. Les lois portugaises qui régissent l'enseignement ne semblent obéir à un autre but que celui de créer le maximum de barrières entre•l'africain et les bancs des écoles. Imprégné d'une profonde conviction de racisme.le colonialisme portugais ne regarde l'africain qu'avec me pris, méfiance et convoitise sur les profits que son travail esclave est en mesure de lui offrir. Les barrières dressés contre l'africain Le colonialisme portugais a crée,de toutes pièces, pour l'africain, une barrière - celle de l'enseignement dit élémentaire. La loi n°238 (15.V.30) déclarait que le but de cet enseignement était "d'amener graduellement l'indigène de la vie sauvage vers la vie civilisée..."En 1961 avec l'abolition du statut de "l'indigène" ce décret fût révoqué en faveur d'un autre (décret n°15 971 du 3.III.62), qui change le nom de l'enseignement (jadis "rudimen taire, désormais d'adaptation), mais maintient toutes les autres manifestations de l'ancien enseignement élémentaire (ou rudimentaire). Le but de cet enseignement est tout simplement d'empêcher à l'africain l'accès à l'enseignement primaire; cet enseignement, obligatoire pour les africains, est une forme, enco re déguisé de travail forcé; il est confié entièrement à l'Eglise Catholique, depuis la signature du Concordat avec le Saint Siège (Decc Loi n° 31.027 du 5.V.41, art.66). L'élève de cet enseignement il fait tout - travaille gratuitement dans les champs et ateliers des missions, il fait tout sauf étudier. Ainsi sur quelques 400.000 élèves, to us les ans, il n'y a que 6.000 de reçus dans les examens - un taux de rendement inférieur à 17 per 1.000. Si nous savons que l'accès à l'école primaire est interdit aux élèves en dessus de 13 ans, nous comprennons vite pourquoi l'africain, il doit croupir des années dans les éooles d'adaptation. En 1963 il n'y avait que 311 écoles primaires au Mozambique, plus exactement 1 école pour 2.430Km2, 1 éco • o o o o / / o o O O t |
Archival file | Volume28/CENPA-100~30.tiff |