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à la machine. Nous trouvons un tracteur pour plus de 250Ha cultivés,
dans tout le pays il y a moins de 200 moissoneuses-batteuses. Le rendement par hectare est très faible, par exemple pour le blé il est de
513Kg
La tonne commercialisé dans l'agriculture européenne rend 2.660,00 escudos (44393Pr français) contre 1.
786,00 escudos (297?6Pr. français) qui rend la tonne commercialisé de
1'agriculture africaine.
En effet:
origine
Production TJ   Prix escî
Jeuropéenne
290.000 T !770o000.000 J
J africaine
312.500 T i560.000.000 J
surtout, etpar ordre décroissante
L'agriculture
d'importance:
européenne a cultivé
sucre, sizal, thé,no
ix de coco, maïs, tabac. Ces 6 produits lui ont rendu 690.317.78lescft
L'agriculture africaine a cultivé,
par ordre décroissante d'importance: coton, noix d'acajou, mais, riz,
cacaouettes, coprah, produits vendus par 557.571.779 escudos.
Pourtant les prix de certains produit (prix de vente)sont imposés à l'agriculteur africain, par l'Etat ( a fin de bénéficier les monopoles; lors de la vente des reçoit
es; ainsi:
J Produit
f'Prix d'achat [Prix de vente J
î coton
!2-2,7esc/Kg ',18-25,00 esc J
î acajou
[1,3-1,5  esc_{ 3*3-4^00 escj
| coprah
î  2,00 esc  J    4,00 esc !
Au Mozambique, et cela est une bonne indication sur l'orientation du commerce interne, sont commercial!
ses 3?5 millions de litres de lait, contre 30 millions de litres des
vins portugais, dont tous les points de ventes sont largement provus.
La moyenne des profits nets (chiffras des services fiscaux) a été de 567.185 ? 10 escudos, par enterpri
se agricole européenne; pourtant 18 enterprises ont totalisé 146.76*4.
340 escudos de profits, tandis que les restantes 1.336 enterprises se
contentaient d'un total de 38.892.415 escudos de profits, c'est à di~
re 29.111,11 escudos par enterprise.
En contrepartie la valeur global de
capitation P.B. dans l'agriculture "indigène" étaient de 20-30US dollars annuels. Si nous retenons l'excès sur 1'auto-consommation(que da
ns la meilleure des hypothèses sera de 15% sur le PB -les raisons pour
85% de consommation sont évidentes) nous atteindrons un Produit net de
1!ordre de 4-5US dollars annuels.
Il est à constater que pour la même
période les services de fiscalité n'ont retenu qu'UN SEUL agriculteur
africain susceptible d'être imposé, et sur un profit net de 4.800 esc
(SOOPrs français), tous les autres agriculteurs africains n'atteigna-
J-L