CENPA-100~07 |
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dre de 500.509.000 d'escudos (83.418.111 Fr.français).
Notre Peuple victime d'une explo^i
tation sans frein, objet d'une aggression constante du colonialisme
portugais, armée par l'impérialisme, a essayé tous les moyens pour
conquérir son indépendance.
En i960 il protestait pacifiqueme
nt à MJELA, les colonialistes portugais ont répondu par un massacre
qui ne doit rien à ceux de Lidice ou de Oradour. Les grèves des tra
vailleurs forcés à Xinavane (1962), au ports de Lourenço Marques,de
Beira, de Nacala (toutes en 1963) se terminaient toujours par des ar
restations massives, par des assassinats, des tortures.
Face à cette situation, notre Peu
pie après avoir constaté l'impossibilité de tout dialogue avec I'ojd
presseur, a décidé de prendre les armes pour conquérir son indépendance nationale.
Ainsi, le 25 Septembre 1964,13 Pe
uple mozambicain a répondu massivement.à la Proclamation lancée par
son avant-garde le PRELIMO, et l'insurrection générale armée âût dei
clenchée.
Cette lutte armée était et est en
core pour nous la seule porte ouverte vers notre liberté, vers notre Indépendance, vers la reconquête de notre dignité, déjà pour trop longtemps bafouée.
Aujourd'hui au seuil du 5ème mois
de luttenous pouvons dire que notre bilan est positif et encourageant:
- des centaines de soldats portugais tués,
- une grande quantité d'armement
conquise à l'ennemi,
- plusieurs postes administratifs
et militaires attaqués,
- dizaines de prisonniers politiques libérés,
- plusieurs ponts, voies ferrées,
routes, magasins de monopoles,
sabotés et détruits,
- une démoralisation croissante,
chez les troupes colonialistes
et la population eui jéenne*
- un courage et confiance accrus
dans le Peuple mozambicain ainsi qu'un développement de la s^o
lidarité des Peuples frères et
amis, envers notre lutte.
Cette question de solidarité inte
rnationale des opprimés, contre les oppresseurs, est de la plus hau
te importance; si nous croyons fermement que les révolutions ne s'e
xportent pas, et que c'est en comptant sur ses propres forces qu'un
Peuple est capable de mener à bien sa lioération et construction,no
us ne saurions sous-estimer l'arme importante qu'est la solidarité.
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Object Description
Description
| Title | CENPA-100~07 |
| Filename | CENPA-100~07.tiff |
| Full text | ...../ /.... - 5 - dre de 500.509.000 d'escudos (83.418.111 Fr.français). Notre Peuple victime d'une explo^i tation sans frein, objet d'une aggression constante du colonialisme portugais, armée par l'impérialisme, a essayé tous les moyens pour conquérir son indépendance. En i960 il protestait pacifiqueme nt à MJELA, les colonialistes portugais ont répondu par un massacre qui ne doit rien à ceux de Lidice ou de Oradour. Les grèves des tra vailleurs forcés à Xinavane (1962), au ports de Lourenço Marques,de Beira, de Nacala (toutes en 1963) se terminaient toujours par des ar restations massives, par des assassinats, des tortures. Face à cette situation, notre Peu pie après avoir constaté l'impossibilité de tout dialogue avec I'ojd presseur, a décidé de prendre les armes pour conquérir son indépendance nationale. Ainsi, le 25 Septembre 1964,13 Pe uple mozambicain a répondu massivement.à la Proclamation lancée par son avant-garde le PRELIMO, et l'insurrection générale armée âût dei clenchée. Cette lutte armée était et est en core pour nous la seule porte ouverte vers notre liberté, vers notre Indépendance, vers la reconquête de notre dignité, déjà pour trop longtemps bafouée. Aujourd'hui au seuil du 5ème mois de luttenous pouvons dire que notre bilan est positif et encourageant: - des centaines de soldats portugais tués, - une grande quantité d'armement conquise à l'ennemi, - plusieurs postes administratifs et militaires attaqués, - dizaines de prisonniers politiques libérés, - plusieurs ponts, voies ferrées, routes, magasins de monopoles, sabotés et détruits, - une démoralisation croissante, chez les troupes colonialistes et la population eui jéenne* - un courage et confiance accrus dans le Peuple mozambicain ainsi qu'un développement de la s^o lidarité des Peuples frères et amis, envers notre lutte. Cette question de solidarité inte rnationale des opprimés, contre les oppresseurs, est de la plus hau te importance; si nous croyons fermement que les révolutions ne s'e xportent pas, et que c'est en comptant sur ses propres forces qu'un Peuple est capable de mener à bien sa lioération et construction,no us ne saurions sous-estimer l'arme importante qu'est la solidarité. . o o a o / / © o o © o |
| Archival file | Volume28/CENPA-100~07.tiff |
