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FRONT DE LIBERATION DU MOZAMBIQUE - FRELIMO Bureau Permanent du FRELIMO à Alger 26-Rue de la Liberté - Alger Réf. BPF/65/27 0 OMMUNIQUE Le mois de Décembre 64 s'achève, il a vu le developp£ ment et la consolidation de notre lutte armée de libération nationale* Ainsi, pendant le mois de Décembre les forces patrioti que s ont eu 14 accrochages (le 1er Janvier inclus) avec l'ennemi, au cours desquels les portugais ont souffert: 309 morts, plusieurs blessés, 3 postes administratifs attqués, 3 magasins des monopoles coloniaux et 8 voitures militaires détruites, 2 avions abattus, eto... Les forces patriotiques pour la même période ont eu 7 morts et 5 blessés. On peut ainsi comprendre le désarroi qui règne chez l1 ennemi; lfépisode suivant nous illustre bien du malaise des colonialistes portugais et de leur armée: Au cours d'une"visite" faite à un village, pour y trouver des combattants du FRELIMO, un soldat portugais a demandé à un Mo zambicain, s'il n'avait pas vu, dernièrement , des pygmés armés dans la région. f,Ce doivent être des pygmés ceux qui nous attaquent", ajc^> te-il, "sinon ils ne pouvaient pas se cacher et lisparaitreavec autant de facilité". Cette question, peut-être, elle nous dit d'une certaine naïveté de la part du soldat portugais. Mais elle nous dit aussi de la rapidité dans l'action et efficacité chez nos militants: ils sur gissent, attaquent et disparaissent. La Nature est leur allié naturelle - ils viennent de la nature et disparaissent en elle. Une fois internés dans les forêts il est impossible aux colonialistes portugais de les localiser. En outre, le Département d'Information du Comité Central, dans le Communiqué n°7 (15.1.65) nous informe: 1. Le 31 Décembre, la nuit, les militants du FRELIMO qui s'étaient réunis à DIACA attaquèrent le Poste Administratif, 4 soldats et 1 policier (celui-ci africain) furent tués. 2. Le 1er Janvier 1965, environs 100 soldats portugais étaient envoyés en porsuite de nos combattants, qui après l'opération à Diaca étaient de retour à leur base. A environs une mille de notre base militaire les soldats portugais sont interceptés par trois de nos combattants. Ces trois combattants sont tués dans le combat qui s'ensuit* En entendant les coups de feu et l'alarme, nos milita nts qui se trouvaient à la base se sont dispersés par petis groupes, qui dans un mouvement bien ordonné encerclent l'ennemi. Attaqués de partout, sous le feu des mitrailleuses les soldats portugais n'ont pas la possibilité de réagir. Quatre vint trois (83) sont morts au cours du combat, comptés un par un par nos militants. Les autres ont pris la fuite. Deux de nos combattants ont été tués et trois blessés. Alger, le 21 Janvier 1965 Buerau Permanent du FRELIMO à Alger i
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Description
Title | CENPA-060~01 |
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Full text | FRONT DE LIBERATION DU MOZAMBIQUE - FRELIMO Bureau Permanent du FRELIMO à Alger 26-Rue de la Liberté - Alger Réf. BPF/65/27 0 OMMUNIQUE Le mois de Décembre 64 s'achève, il a vu le developp£ ment et la consolidation de notre lutte armée de libération nationale* Ainsi, pendant le mois de Décembre les forces patrioti que s ont eu 14 accrochages (le 1er Janvier inclus) avec l'ennemi, au cours desquels les portugais ont souffert: 309 morts, plusieurs blessés, 3 postes administratifs attqués, 3 magasins des monopoles coloniaux et 8 voitures militaires détruites, 2 avions abattus, eto... Les forces patriotiques pour la même période ont eu 7 morts et 5 blessés. On peut ainsi comprendre le désarroi qui règne chez l1 ennemi; lfépisode suivant nous illustre bien du malaise des colonialistes portugais et de leur armée: Au cours d'une"visite" faite à un village, pour y trouver des combattants du FRELIMO, un soldat portugais a demandé à un Mo zambicain, s'il n'avait pas vu, dernièrement , des pygmés armés dans la région. f,Ce doivent être des pygmés ceux qui nous attaquent", ajc^> te-il, "sinon ils ne pouvaient pas se cacher et lisparaitreavec autant de facilité". Cette question, peut-être, elle nous dit d'une certaine naïveté de la part du soldat portugais. Mais elle nous dit aussi de la rapidité dans l'action et efficacité chez nos militants: ils sur gissent, attaquent et disparaissent. La Nature est leur allié naturelle - ils viennent de la nature et disparaissent en elle. Une fois internés dans les forêts il est impossible aux colonialistes portugais de les localiser. En outre, le Département d'Information du Comité Central, dans le Communiqué n°7 (15.1.65) nous informe: 1. Le 31 Décembre, la nuit, les militants du FRELIMO qui s'étaient réunis à DIACA attaquèrent le Poste Administratif, 4 soldats et 1 policier (celui-ci africain) furent tués. 2. Le 1er Janvier 1965, environs 100 soldats portugais étaient envoyés en porsuite de nos combattants, qui après l'opération à Diaca étaient de retour à leur base. A environs une mille de notre base militaire les soldats portugais sont interceptés par trois de nos combattants. Ces trois combattants sont tués dans le combat qui s'ensuit* En entendant les coups de feu et l'alarme, nos milita nts qui se trouvaient à la base se sont dispersés par petis groupes, qui dans un mouvement bien ordonné encerclent l'ennemi. Attaqués de partout, sous le feu des mitrailleuses les soldats portugais n'ont pas la possibilité de réagir. Quatre vint trois (83) sont morts au cours du combat, comptés un par un par nos militants. Les autres ont pris la fuite. Deux de nos combattants ont été tués et trois blessés. Alger, le 21 Janvier 1965 Buerau Permanent du FRELIMO à Alger i |
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